Reprendre les études en Australie peu de temps après avoir fini les miennes en France a vraiment été difficile […] je ne regrette rien aujourd’hui, au contraire, je pense que je dois tout à cette décision.
Je m’appelle Alexis, j’ai 28 ans et avant de partir en Australie il y a plus de 4 ans je travaillais dans le contrôle de gestion près de Toulouse.
Après quelques emplois à la suite de mes études, je me suis décidé, poussé par un ami, à tenter l’aventure australienne. Nous sommes donc parti fin 2014 sur Perth et avons bien voyagé et profité du pays pendant 2 annés de PVT. À la suite de ça, étant tombé amoureux du pays et notamment de la côte ouest, j ’ai voulu continuer l’aventure grâce à un visa étudiant. J’ai été approché par l’équipe de Go Study basé près de chez moi à Toulouse et ils ont été très efficaces (encore merci Ben !)
Pourquoi te lancer dans des études en Australie ?
« Les études en Australie peu de temps après avoir fini les miennes en France a vraiment été une décision assez difficile pour moi mais je ne me suis pas laissé décourager par les obstacles (refaire un Master à 26 ans, en anglais, loin de chez moi, ce n’est pas du tout donné) et je ne regrette rien aujourd’hui, au contraire je pense que je dois tout à cette décision.
Je m’étais renseigné auparavant et j’avais donc déjà préparé mes diplômes traduits en anglais et passé un test d’anglais avec le score requis (IELTS academic avec minimum 6.5 me concernant). Ces choses là se préparent à l’avance donc j’invite tous les potentiels étudiants à bien se renseigner sur les pré-requis et autres, via les sites des universités (ou autres instituts) et à poser plein de questions sur internet ou à Go Study.
J’ai donc décidé de faire un master en comptabilité dans une des universités de Perth (ECU) pendant 2 ans. Ce fut une expérience extraordinaire ! J’ai eu la chance de trouver un emploi très rapidement dans une grande entreprise ce qui m’a beaucoup encouragé à continuer et à avoir confiance en moi et en mon projet. Go Study m’a aidé à franchir la première barrière qui mène vers l’Australie en s’occupant de A à Z des démarches administratives. »
Edith Cowan est une Université très réputée, en Australie mais aussi au niveau international. Tu en as pensé quoi ?
« J’avais des doutes au départ quant aux études. Je pensais que le fait d’étudier dans une grande université, tout en anglais (même si je me débrouille pas mal) dans une matière pas facile comme la comptabilité serait très difficile. J’ai donc tout donné dès le départ, pour voir comment le premier semestre aller se passer.
Au final j’ai été agréablement surpris car j’ai trouvé cela plus facile encore qu’en France. C’est vraiment accessible pour tous et la majorité des classes sont internationales donc il ne faut pas se décourager en pensant que l’anglais sera un fossé infranchissable : la grande majorité des autres étudiants sont dans la même situation et beaucoup d’enseignants pratiquent l’anglais comme seconde langue.
Comme presque partout en Australie les gens sont généralement patients et font des efforts pour comprendre et se faire comprendre car il ne faut pas oublier que c’est un pays avec une très importante politique d’immigration. Il ne faut surtout pas se décourager et y aller à fond, ne pas être timide.
Après 2 ans de master mon niveau d’anglais a nettement évolué et j’ai réussi à décrocher mon diplôme tout proche de la mention TB. C’était plus que ce que je n’avais espéré en commençant. »
Tu as terminé ton master fin 2018, tu as donc accédé au Post Study Visa (Post Study work visa 485) qui te permet de vivre et de travailler en Australie pendant deux ans après tes études. Comment as-tu fait ?
« J’avais déjà calculé cette option au moment de prendre la décision de faire des études en Australie (encore une fois la préparation compte énormément). En effet je savais que la comptabilité fait partie de la liste des métiers dits “recherchés” en Australie, comme beaucoup d’autres professions, on est surpris en regardant la liste. Avec un diplôme en comptabilité j’étais donc éligible pour le visa post-study de 24 mois. Les démarches sont relativement faciles (pas mal de papiers à remplir) mais tout se fait en ligne et même si cela prend du temps c’est bien expliqué. Mon dossier a été accepté moins de 2 mois après ma demande. Tout comme le visa étudiant, il est possible de rajouter sa conjointe (son conjoint) sur le visa assez simplement (même pas besoin d’être mariés).
C’est un peu 2 ans bonus qui peuvent donner l’opportunité de “rentabiliser” ses études car cela donne la possibilité de travailler en temps complet (contre 20h/semaine en étant étudiant) et donc d’amortir encore plus les frais de scolarité et de trouver un emploi dans sa branche. Les chances de trouver un tel emploi sont plus élevées du fait de votre disponibilité (2 ans “full-time”), de vos compétences (diplôme avec 2 ans d’études), un meilleur niveau d’anglais. Mais les étudiants peuvent également décrocher le boulot de leur rêve durant leur visa (comme moi !), tout est possible en Australie et les entreprises aiment encourager les gens avec du potentiel, même un étudiant. Par exemple mon entreprise m’a initialement proposé un contrat de 1 an avec horaires aménagés en fonction de mes cours car ils croyaient en moi et ils savaient qu’après mes études je serais un véritable atout pour eux. Donc c’est gagnant-gagnant. Et maintenant je suis en CDI avec eux sur mon post-study visa, le pied ! »
Comment se passe ta vie et quels sont tes projets pour ces deux années ?
« Le post-study visa est d’une durée de 2 ans donc il est très utile pour ceux qui sont avides de se faire un super CV après leurs études, rencontrer des employeurs, travailler et améliorer ses compétences et gagner de l’expérience, tout en profitant des merveilles que peut vous offrir l’Australie.
Je pense donc que repartir en France après 2 ans de post-study visa (et donc après 4 ans en Australie, voire moins, si vous décidez de rentrer avant les 2 ans de post-study visa) correspond à revenir avec de sacrées expériences vécues mais aussi un véritable bagage professionnel qui sera un avantage incomparable pour travailler en France ou ailleurs. Cela peut donc faire partie d’un vrai projet personnel et professionnel bien délimité avec des objectifs biens précis. Il faut également prendre ces 2 années supplémentaires comme un moyen de mieux faire connaissance avec le pays sa culture et ses gens.
Pour ma part, je sais que ces 2 années de post-study vont être un tremplin pour me permettre de rester plus longtemps dans ce pays que j’aime énormément. Je vise donc l’obtention de la résidence permanente en Australie au terme de ces 2 années via un panel de visas disponibles qui nécessitent plus d’expérience et qui ne m’étaient pas encore accessibles après mes études, d’où la véritable importance du post-study visa dans ce cas là. Cela ne veut pas forcément dire que je ferai toute ma vie ici mais cela me donne le choix et surtout le temps de voir et de vivre ma vie. »
Un petit mot, une petite phrase pour ceux qui souhaitent suivre tes pas ?
« Il ne faut pas avoir peur de tenter l’aventure australienne, ce pays est généreux et m’a tant donné. Avec de la préparation et de la motivation, ce pays vous tend les bras, jetez-vous y !! »
As-tu eu l’occasion de voyager depuis que tu es arrivé en Australie ? Si oui, quels sont les endroits qui t’ont le plus marqué ?
« Curieusement je n’ai jamais visité la côte Est (pas encore mais c’est excitant de savoir qu’il y a encore autant d’endroits à découvrir), je ne suis jamais allé à Sydney ni à Brisbane et je n’ai aperçu
Melbourne que pendant seulement 3 jours lors d’un déplacement professionnel. Même chose pour le sud, je n’ai pas encore découvert Adelaide ni voyagé en Tasmanie. Un constat alarmant, dirait-on, pour quelqu’un qui est en Australie depuis plus de 4 ans ? Pas forcément car en étant basé sur Perth j’ai fait le choix de mieux découvrir l’état du Western Australia, que j’ai parcouru de multiples fois et que j’apprécie énormément.
J’ai exploré toute la côte Ouest depuis Augusta et ses dauphins au Sud où se rencontrent 2 océans jusqu’à Darwin et ses crocodiles tout au Nord tout en passant par toutes ces plages et forêts regorgeant de trésors. En terme de superficie j’ai donc exploré un état qui fait plus de 3 fois la France en seulement 4 ans (dont 2 en étant étudiant) avec également de nombreux voyages en Indonésie. Pas si mal au final non? Blague à part, il ne faut donc pas se fier aux apparences, l’Australie et ses villes sont immenses, mais les territoires les plus isolés renferment des merveilles pour qui sait en profiter.
Le Territoire du Nord est également fantastique, c’est celui qui se rapproche, avec le Western Australia, le plus des clichés que l’on se fait de l’Australie, avec son bush, ses crocodiles et serpents (même si l’état du Queensland est apparement pas mal dans le genre avec des araignées bien sympathiques). J’ai vraiment apprécié le temps passé là-bas, notamment avec les tribus aborigènes : c’est vraiment un autre monde et une aventure extraordinaire.
Le ‘’plus’’ sympa et non-négligeable avec Perth ou l’Australie en général, c’est aussi le fait que ce soit si près de l’Asie. En quelques heures d’avion (les prix sont parfois vraiment bas), qui ne rêve pas d’explorer la Thaïlande, l’Indonésie, le Vietnam ou encore le Japon, les Philippines et autres merveilleux pays d’Asie ?? Cela laisse rêveur, c’est une chance inouïe de pouvoir, si on le veut, s’échapper (même pour seulement une semaine ou bien un mois ou deux voire plus) dans ces pays aux cultures si riches. Il est également possible d’aller découvrir la Nouvelle-Zélande ou d’aller faire un tour en Nouvelle-Calédonie, bref la liste est longue ! »
Un mot à faire passer à ta famille, ou à tes amis ?!
« Ma famille m’a toujours soutenu durant mes aventures et mes projets. Malgré la distance et le décalage horaire il est tout de même très facile de rester en contact avec sa famille et ses amis grâce à internet ou le téléphone. Cela permet de se découvrir soi-même et de faire partager plein de choses avec ses proches. Mes parents sont venus 2 semaines l’été dernier, pendant mes vacances, pour ma remise de diplômes et j’ai enfin pu fièrement leur faire découvrir le magnifique pays dans lequel je vis depuis maintenant plusieurs années, de belles émotions et de bons moments. Merci à eux et également à tous mes proches qui m’ont soutenu et qui me soutiennent encore aujourd’hui, l’aventure ne fait en fait que commencer ! »